Saguinus midas. Pour le mythe : Dionysos offre à Midas, petit roi de Phrygie, d'exaucer le voeu de son choix. Midas est cupide. Il souhaite devenir le roi le plus riche, et par conséquent le plus puissant de la région, et se croit bien inspiré de demander que tout ce qu'il toucherait désormais se transmute en or. Les premiers instants il se félicite de son choix qu'il estime excellent, mais il s'aperçoit bientôt qu'il ne peut plus serrer ses enfants contre lui, ni boire ni manger. Il est condamné. Se repentant amèrement, Midas supplie Dionysos de le délivrer du piège qu'il s'est lui-même forgé. Il devra se rendre à la source du fleuve Pactole pour se laver de son avarice. On dit que c'est pour cette raison que le fleuve charrie des paillettes d'or.
Et l'à-propos des scientifiques a transposé et fait renaître le mythe ! :)
Les voitures font partie du paysage familier de ces tamarins à mains dorées qui m'observent sans crainte. 8 en tout qui ont finalement traversé les uns après les autres juste devant ma voiture.
C'est souvent compliqué de photographier les singes : ils n'aiment pas être regardés frontalement ou droit dans les yeux car cela s'apparente à une provocation, à l'envie d'en découdre. Eux-mêmes n'observent jamais que de biais, à la dérobée. Ils ne fixent jamais dans les yeux bien longtemps.
Des paluches énormes, essentielles à leur vie arboricole, des "poignes" aux doigts et aux paumes particulièrement charnus, recouverts d'un cuir souple et épais. Des mains tellement grosses qu'on les croirait polydactyles. Et des oreilles en feuille de chou.
Les queues totalement relâchées... peut-être seulement en apparence. N'empêche, je n'avais jamais vu de tamarins aussi tranquilles.
Le passage d'un 4x4 rompt le calme de ces deux-là. Le groupe s'écarte pour revenir peu à peu.
Un quart d'heure en leur compagnie, et encore quelques instants à les regarder se déplacer en hauteur une fois tous traversés.