Photo type identification, pas pu faire mieux.
Photo type identification, pas pu faire mieux.
1er coup d'oeil : Balèze l'helicops* ! immédiatement suivi d'un : Je veux, oui ! C'est un anaconda !
P'tain décidément je ne m'arrange pas.
*Il m'a rappelé ce monstre vu en mars 2019 :
Il ne tient pas en place, cherche à filer. Je l'attrape un bref instant, en douceur. Pas pu m'en empêcher, je n'en croise jamais. Très gras - il doit bien flotter celui-ci - et queue qui s'enroule comme la coquille d'un escargot de Bourgogne.
Les anacondas sont souvent piégés dans des filets, lesquels sont parfois oubliés des jours durant, par simple négligence. Les filets sont posés partout, sur les cours d'eau et dans les marais : le long des rives, à l'entrée de buses d'évacuation des eaux de pluie, entre deux massifs de moucou-moucou, et certains barrent les criquots de part en part... Ce sont des pièges redoutables. Les jeunes individus sont plus souvent victimes des filets que les gros, s'étranglant plus facilement dans les mailles. Mais je me demande dans quelles proportions. Et quel est l'impact exact de ces prises sur les populations de ce boïdé ?
L'anaconda est craint et fait l'objet de nombreuses supersititions auprès des populations du fleuve. "mama / mami wata", "manman dilo", cette créature pas toujours maléfique, mais à l'origine des noyades, est notamment mais pas exclusivement associée à l'anaconda.
Puis, Tamandua tetradactyla
Pseudoboa coronata - subadulte et juvénile
Scinax ruber, Scinax à oeil rouge, et les espèces commensales habituelles.
Mars bien visible ce soir.