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Ciel de Case
16 juillet 2020

Guedj N'dakaru

6 plongeurs dans la pirogue de l’Océanium et on se dirige vers le large. Je suis la benjamine du groupe, j’ai 14/15 ans, on m’a fait passer le « 1er éch » un peu tôt, puisque je n’ai pas 16 ans, j’ai quelques belles explos au compteur sur l’épave du Tacoma, à l'Aquarium, ou sur les Madeleines et la faille, mais surtout, mon père, plongeur émérite, se porte garant pour moi. Mon père. Mon héros. Je lui dois tellement ! On se dirige sur Tiwa. Ce sera ma première profonde, aux alentours de 40m. Il y a un  peu de route avant d’arriver, Haïdar en profite pour manger un de ses sandwiches "pinton" favoris. On a quitté la presqu'île, on est en pleine mer. La mer est belle, les vagues se creusent, on tape un peu, malgré le nez effilé de la pirogue. Notre barreur lébou décélère sur les plus grosses, qu’on évite de décoller et de se taper le cul et tasser les vertèbres. Les conditions semblent idéales, en début de matinée, le ciel est éclatant, et, chose rare, une eau violette à force d’être claire et bleue. C’est la première fois que je vois une eau si pure. C'est surréaliste et optimal. Je ne fais plus que ça, contempler les rayons traversant l’eau profonde et regarder filer les poissons volants devant nous. Son sandwich englouti, Haïdar commence à surveiller la côte, pour ses amers. Il a bien un sondeur, mais c’est à ses sens qu’il se fie, sous son chapeau effiloché. Il ferme un œil, place la main devant son visage. Il fait arrêter la pirogue, enfile son masque. Je ne comprends pas. Il plonge la tête entière sous l’eau. Remonte. "C’est pas là, plus par là" demande-t-il de la main au barreur. Il replonge la tête, le moteur tourne au ralenti. Il trouve, on jette le grappin en fer à béton là, dans l'infini. « Qu’est-ce que tu faisais ? » je lui demande alors. « J’écoutais les crépitements sous l’eau, pour savoir où trouver la faune fixée. C’est là. » Je suis scotchée. Haïdar est vraiment un type rare, hors du commun, et totalement amphibie. On termine de s’équiper : combi pour eaux tempérées car dès 20m la température descend à 18°c et après 20m à 16°c voire moins, et 16°c pendant 45 mn, c’est raide. L’eau est un fluide autrement plus enveloppant que l’air. J'ai toujours été frileuse. Les bouteilles sont en acier, donc lourdes. On est de la vieille école, parce qu'on ne se fie pas à 100% au matériel : « Si tu sens que ça tire quand tu respires, abaisse la tige de la réserve, et tu préviens." Ok. Qui dit combi assez épaisse dit aussi ceinture de plombs bien garnie. C’est la première fois que j’utiliserai le gilet fenzy, par-dessus les bêtes bretelles tissées de ma bouteille, une collerette avec une sous-cutale fixée à la ceinture. Tout le monde y est ? Allez, bascule arrière. On se retrouve en surface, on réajuste nos masques, nos ceintures, on vérifie nos détendeurs, je serre au max mes bretelles pour caler les épaules et éviter que la bouteille ne me tape le crâne au moment du canard, il faudra que je la maintienne de la main droite glissée dans la bretelle, poussant côté culot de la bouteille. Haïdar fait le geste du pouce en bas. On ne s'attarde pas à palmer en surface. Allez, go, on descend.

J’ai plongé en Bretagne au printemps, quand on se pèle et qu'il faut renfiler la combi mouillée de la veille, à Trébeurden comme à Belle-Ile,  auprès des Corynactis viridis, avec les torpilles, les saint-pierre, les baudroies, les congres et les tacauds; en Méditerranée, du côté de Porquerolles et Port-Cros, et même dans des carrières, dans de l’eau à 6°. J’ai plongé en mer Rouge, à la rencontre des napoléons. J’ai plongé en Polynésie, en bouteille et en apnée, au milieu des requins et des raies mantas, sur les îles hautes : Tahiti, Moorea, Raiatea... comme sur des atolls perdus tel Kaukura, auprès des perliculteurs.  J’ai plongé à l’île de Pâques, dans une eau d’une clarté inégalable. Mais aucune plongée n’a jamais eu la saveur des plongées à Dakar, parce qu’elles ne sont ni faciles ni accessibles, qu'elles se méritent plus que tout autres, mais aussi parce que c'est à Dakar que j'ai commencé, et que j'ai tout appris.

Dakar se sont des eaux très riches, souvent brassées à cause de l’upwelling. Il faut parfois traverser des nappes de phytoplancton sur 5 à 10m – dans une véritable purée de pois - le bloom -, pour ensuite retrouver de l’eau presque propre et froide et terminer la descente. Des nappes de pycnocline et thermocline. En touchant le fond, on a l’impression qu’il fait nuit. Tout est enveloppé de vert foncé, et tout est sombre. On n’y voit goutte, c’est rien de le dire. Il faut palmer pour contrecarrer les courants qui peuvent aussi nous déporter pendant la descente et nous faire rater l’épave ou les roches basaltiques convoitées. L'épave du Charbonnier, Gouï Teni M’both – une histoire d’amers avec un puits et un crapaud, Kunk djabar, et d’autres. Des remontées épiques, environnés de vert bouteille, parfois bloqués en drapeau sur la corde de l’ancre qui nous secoue en fonction de la puissance des vagues en surface. Mais la mer à Dakar, c'est aussi la grande faune de l'Atlantique tropical - des raies pastenagues gigantesques, les raies-guitares, des seiches géantes (yërëdë), des marlins bleus, des Diodon hystrix de 90cm de long (tout simplement les plus grands du monde), poissons-trompettes, les yeets, Murexiella bojadorensis... -, mélangée à la faune curieuse ou haute en couleurs de la Méditerranée : badèches, apogons, poissons-écureuils, poissons-soldats, mostelles, girelles, demoiselles, Echinaster sepositus, ophiures, plumes de mer couleur carotte (Pennatula sp.), grande nacre - Pinna nobilis... ... ...

La descente est rapide, juste prendre le temps de compenser pour les oreilles, régulièrement, mais on trace, pour pouvoir passer un peu plus de temps au fond. Nos 12 litres ne sont pas inépuisables. Donc, il faut plomber sans se poser de questions. On palme dans le courant, on ne s’attend pas trop les uns les autres, de brefs regards de temps à autre sur les côtés pour s’assurer que personne ne s’attarde ou ne ralentit, on descend puis le courant s’estompe. Ca me semble facile tout compte fait. Ca l’est sans doute. Je descends dans une eau claire mais je m’attache plus aux particules qui défilent devant mes yeux qu’à regarder loin devant cette masse oblongue et brunâtre. Je ne sais trop à quoi je dois m'attendre. Et tout à coup, tout s’éclaire. L’eau devient tout à fait limpide. On doit être à 25m de profondeur, toujours en pleine eau. Le sable blanc semble presque phosphorescent. Il sert de révélateur, de réflecteur à une épave dont je vois nettement les membrures, comme une cage thoracique. Le bateau, qui ressemble à une grande chaloupe, est posé sur le flanc et tout autour nagent en cercle, au ralenti, dans un sens ou dans l’autre, d’énormes mérous uniformément bruns aux dimensions réellement dantesques – Epinephelus (Promicrops) esonue - indique le guide des Poissons de mer de l'Ouest africain tropical de Bernard Seret et Pierre Opic (ORSTOM Paris, 1981 réédition de 1990) a priori aujourd'hui requalifiés en Epinephelus itajara (?) 2,30m pour les plus gros, ainsi que des courbines – Agyrosomus regius -  de près de 2 mètres. Jamais de toute ma vie je n’ai vu de poissons aussi gros. Incrédule, je réalise que je me trouve devant Léviathan en personne. Incommensurable ! Cette image de ces masses d’abord vaguement indistinctes puis parfaitement dessinées me marquera à jamais. Ils se révèlent, surgissant avec plus de netteté à mesure que nous nous rapprochons. J’ai l’impression de glisser vers le fond comme avec un parachute, insensiblement mais sûrement, palmes d'abord et debout sur les derniers mètres pour profiter du spectacle. Jamais, plus jamais, je n’ai éprouvé un tel émerveillement. L’expression est galvaudée, mais je n’en n’ai pas de meilleure, j’ai vraiment l’impression de pénétrer dans un sanctuaire, et d’être la première à le faire. Et ces poissons n'en sont pas les gardiens, ils sont le sanctuaire. La visibilité au fond est extraordinaire, au moins 25m. On peut embrasser toute l'épave du regard. Une lumière tamisée vert bleu pâle en halo autour de nous. Les eaux sont bien moins brassées que dans les 20m habituels de mes explos à quelques encâblures de Dakar. Là j’évolue au large, et ça ne m’était encore jamais arrivé. Nous nous posons un peu lourdement au fond, pression de la colonne d’eau oblige, sur les genoux, un peu comme des scaphandriers aux pieds plombés. Tout le monde est équipé d’une stab. Branchée à la bouteille, une pression sur un bouton et la stab gonfle, ce qui confère au plongeur enfin l’impression d’évoluer en apesanteur. Moi, je dispose d’un système archaïque digne des débuts de Cousteau : il me faut gonfler ma fenzy orange et noire à la bouche. 7 bonnes insufflations m’équilibrent. La fenzy en collerette m’oblige à me cambrer, elle pousse sur le menton, me contraignant à relever la tête, mais je m’adapte et m’équilibre, et je palmerai un peu plus pour compenser le reste. Haïdar aussi est équipé fenzy. Avant de se poser au fond, il s'est assuré que l'ancre était bien accrochée. Il se tourne vers moi, vérifie que je ne stresse pas ni ne narcose. 40m c'est quelque chose pour ma petite tête encore en construction. Tout est ok ? ToutiRek ! Ses yeux sourient et dans son grand masque à grande vitre, je me dis qu’il ressemble à Galabru. Je lui souris en retour, à travers mon petit masque Cressi de chasseur sous-marin, que j’ai choisi l’été dernier. Haïdar est rassuré, il constate mon exaltation quand je louche sur les poissons géants : pas de souci, ça gaze. Il me laisse du champ, l’explo peut commencer. Pendant 25 à 30mn on va évoluer autour et dans le bateau. Il règne un calme étonnant. Les mérous et les courbines circulent au ralenti dans un léger mouvement ondulatoire à peine perceptible, parfois ils opèrent des tête-à-queue brutaux avant de retrouver toute leur placidité. Ils nous rappellent ainsi leur puissance camouflée de rôdeurs en quête d'une proie. Oublié le courant du dessus. On flotte dans le liquide amniotique. Nos mouvements à nous aussi semblent un peu ralentis, comme pour nous adapter à la manière des poissons, se faire admettre par eux. On est imprégnés de cette solennité. Je fais gaffe où je pose mes doigts, j’ai des gants, mais j’en ai coupé le bout pour me faire des mitaines : ça me donne de la sensibilité et me permet de manipuler mon matos sans peine. Certaines parties de l’épave sont colonisées par les « vers de feu », des polychètes. Je vois passer mes compagnons de palanquée derrière les membrures de l’épave, et, par moment, ces monstres de mérous et de courbines qui conservent leur allure de croisière, leurs yeux roulant pour nous surveiller. Quand j’entre dans le bateau, je me méfie, je tourne sur les flancs, palme sur le dos : les vers de feu sont aussi fixés sur les planches du pont, au plafond, leurs soies urticantes drues et blanches, et si j’expulse mon air trop brutalement, je les décrocherai et ils me tomberont dessus. Ma combi est une seconde peau, mais il reste des parties exposées : visage, poignets, chevilles. De l'eau fraîche s'insinue contre ma peau par la capuche mal ajustée, se diffuse sur tout le corps, se réchauffe, puis s'échappe à intervalles, aussitôt remplacée. Je traverse des bancs d’alevins transparents et brillants qu'un plongeur entre eux et moi fait étinceler avec sa torche. Je passe du temps auprès de poissons crapauds énormes - Antennarius senegalensis (40cm pour un poids de 3kg) -, jaunes ou orange. Leurs nageoires pectorales sont comme des pattes articulées. Ils sont agrippés à l’épave, immobiles, presque pétrifiés. On dirait des éponges bosselées. Ils me stupéfient. Pourquoi ai-je toujours eu un faible pour les animaux bizarres et biscornus, à l’aspect mal dégrossi ? Les poissons papillons pâles et rayés chocolat - Chaetodon hoefleri - font deux fois la taille de ceux que je croise habituellement, et puis quelques Bauchotia marcellae. Grâce et raffinement naturels. Beaucoup de faune fixée aussi, de merveilleux alcyonaires violets aux tentacules blancs, des grappes d'anatifes qui se balancent au coeur de l'épave, des gorgones s'épanouissent à travers les ouvertures dans la coque. De la pure féérie. Mais le temps est compté. Nous devons remonter, à regret. Paliers à 6 et 3m, c’est ce que nous donnent les tables, toujours plus pénalisantes qu'un ordi de plongée, et plus secure aussi peut-être. On s’accroche à l'épaisse « corde » nylon râpeuse et piquante de l’ancre pour une remontée tranquille, parfois des à-coups en fonction des vagues de surface, il faut suivre le bout sans s’y agripper.  Haïdar emporte un lambeau de filet perdu qu'il a eu du mal à décrocher de l'épave et qui continuait à piéger des poissons. Tout en remontant, je ne lâche pas Tiwa des yeux. Je ne veux rien perdre, rien oublier de ce qui restera ma plus belle plongée. Une histoire de challenge, de conquête. Aux paliers on se parle, avec les yeux, avec les mains, on retire le détendeur et on se fait des grimaces, on sourit. On essaie de se transmettre les uns les autres nos émotions. On essaie de se dire tous ces poissons. On est en pleine eau, on voit passer des salpes, parfois attachées les unes aux autres, parfois passant individuellement. Il m’est arrivé d’avoir à traverser une nappe haute de plusieurs mètres de méduses translucides - cténaires -, et de me brûler à leur flagelle : une vive brûlure accompagnée d’une sorte de décharge électrique. Ma cheville a mis 3 semaines à cicatriser. Mais cette fois-ci, rien de tout cela : juste des salpes, peut-être un barracuda inquisiteur, peut-être quelques thonines ou bonites aussi qui passent, pressées. Les plongeurs se dégourdissent, miment les sauts de grenouille. On plaisante, réellement. Vient le moment de remonter dans la pirogue, on se déséquipe, on se dégage de la bouteille lourde. On se hisse d'une traction dans la pirogue à hauts bords, aidés des palmes. « Alors Marine, c’était comment ? » Je ne trouve pas les mots, j’ai le visage encore un peu engourdi par la température de l’eau, la mâchoire encore un peu crispée. Je lance un bête : "C'était génial !". Mais ça m'a bouleversée et jamais je ne me suis sentie autant en accord avec moi-même. Tout le monde éprouve les mêmes sentiments, c'était une très belle plongée, marquante. Toutes les plongées ne se valent pas. Y compris sur Tiwa. Les conditions étaient exceptionnelles, les poissons au rendez-vous. Haïdar lance son tonitruant "nice cool nice" qu'on lui connaît bien. Et puis vlan, ce mal de tête qui arrive : « Bah oui, tu as fait de l’hypercapnie, tu ne t’en es pas rendu compte, mais tu n’as pas suffisamment respiré sous l’eau, du coup, la privation d'oxygène et le CO2 dans tes vaisseaux sanguins te donnent mal à la tête ! Tu es remontée avec une bouteille encore à moitié pleine. » L'hypercapnie, une sale habitude prise quand au début je plongeais sans manomètre et que je craignais de faire remonter toute la palanquée trop tôt. Du coup, ce ne sera jamais moi qui serais cause d'une remontée prématurée. Ca m'arrivera encore quelquefois d'avoir mal à la tête en sortant, sur des plongées un peu techniques, mais surtout lorsque l'eau est froide. Le retour se fait dans une sorte d’euphorie vibrante tant ma joie est forte, malgré le mal de crâne et les vagues qui tabassent.  Prétentieuse, je ne peux m'empêcher de penser que la mer m'a fait une fleur aujourd'hui en m'invitant ainsi aussi généreusement en son sein. Un thiébou dieune nous attend au club. Je voudrais vivre toute ma vie des moments comme celui-là.

Ma référence : Poissons de mer de l'Ouest africain tropical, Bernard SERET et Pierre OPIC, ORSTOM, Paris 1981, réédition 1990.

D'autres espèces de la faune sous-marine au Sénégal (mollusques, crustacés, poissons) dont je tiens à convoquer le souvenir parce qu'elles ont accompagné mes plongées : Epinephelus aeneus, Pomatomus saltator, Selene dorsalis, Bodianus speciosus, Scarus hoefleri, Scomberomorus tritor, Euthynnus alletteratus, Rhinobatos rhinobatos, Xiphias gladius, Diplodus cervinus, Mycteroperca rubra, Hippocampus punctulatus, Sardinella aurita et S. pilchardus (les fameux yaboï), Muricida purpurellus gambiensis, Aplysia fasciata, les yeets : Cymbium cymbium, Cymbium glans, Cymbium tritonis senegalensis..., Cyprea stercoraria - la porcelaine emblème du club de plongée, Stenorhynchus lanceolatus, Haliotis tuberculata...


Haïdar était capable d'attraper un poisson récifal à la main. Il m'en a fait une fois la démonstration, avec un rason je crois. Une fois attrapé, le poisson ne s'est pas débattu. Haïdar m'a invitée à essayer à mon tour. Evidemment, j'ai loupé mon coup. Sur la pirogue, je lui ai demandé comment il faisait, et il m'a dit : "Ca passe par le regard. Les poissons voient à tes yeux que tu veux les attraper. Il ne faut rien laisser paraître." Il a ajouté : "Parfois je cache mon visage avec une main pour mieux les attraper." Et encore : "S'il sent tes intentions, c'est foutu."

 

L'engagement d'Haïdar El Ali au niveau environnemental :

La sauvegarde du yeet, la campagne contre le chimiquier Orient Flowers laissé à pourrir au large de Dakar, le reboisement de la mangrove qui sert de pouponnière aux mérous ou aux tarpons...

Un joli portrait dans Jeune Afrique :

COP 21 - Sénégal : Haidar El Ali, l'infatigable lutteur - Jeune Afrique

L'homme qui plantait des palétuviers, militant écologiste sénégalais à l'inimitable bagou, sera présent en France à l'occasion de la COP21, du 29 novembre au 11 décembre. Sans illusions, mais toujours optimiste et combatif. dans ce dossier COP21 : qu'attendons-nous pour agir contre le dérèglement climatique ? " Bonjour !

https://www.jeuneafrique.com

 

Films écologiques

Depuis 1991, Haïdar El Ali muni de sa caméra sous marine, observe, apprend et dénonce les innombrables problèmes que rencontre la mer au Sénégal. Ses productions ont pour objectif une large sensibilisation du public concerné pour une meilleure gestion des ressources halieutiques.

http://oceanium.blogspot.com

 

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Commentaires
C
Bonjour, <br /> <br /> En vous lisant, j'y etais de nouveau... à tiwa, et toutes les autres... 4 années de plongées en compagnie de Haidar, c'etait à chaque fois, ces mêmes sensations sublimes...<br /> <br /> Merci de les avoir si bien transcrites... même l'hypercapnie...😂.. moi c'était juste pour pourvoir rester et regarder le plus longtemps possible...<br /> <br /> La plus longue plongée avec lui, 72 minutes, près de Gorée en hiver par une eau à 13 degrés... Nous accompagnions Haidar lors du tournage des images de son film "Yérédé".<br /> <br /> Merci encore de m'avoir fait revivre ces moments à travers votre écrit.
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Ciel de Case
  • Après Bleu Banane. Carnet de terrain alimenté au gré de mes rencontres en Guyane française. Puissent la Terre et sa biodiversité survivre à notre folie. Bien qu'elles ne soient pas signées, toutes les photos présentées sur ce blog sont ma propriété.
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