Des chants qui m'ont rappelé le film de Boorman, que j'avais vu petite et qui m'avait beaucoup marquée
Une Mesoclemmys gibba.
Une seule idée, se carapater.
2 Callimedusa tomopterna
Le claquement d'un coup de fusil. Jamais tranquille. Un merci appuyé aux 1ers "gestionnaires" et "régulateurs" de la vie sauvage pour l'ensemble de leur oeuvre. Il serait peut-être - encore - temps d'arrêter la démagogie concernant la chasse de loisir.
Des accouplements de sauterelles et plein de Phanocloidea muricata, mâles et femelles, et principalement de grosses femelles vertes.
Shadow du Royal Ranch et Stéphanie
Des créatures dignes d'Halloween
Equifun aux Ecuries des Sources
Analogie
Crique Couleuvre.
Des bancs de jeunes Heros efasciatus - "payas" - et de Cleithracara maronii - "prapras" - et en surface, dans le courant de l'eau peu profonde un banc de Laimosemion xiphidius - "toumbloucs". Les paillettes de mica en suspension miroitent dans l'eau remuée par les baigneurs.
En pleine période sèche, la brise passant en sous-bois contribue en partie à dessécher la végétation, notamment les mousses (bryophytes). Quand les mousses sont vraiment trop dessiquées, elles se détachent en copeaux des branches mortes pourries, et se racornissent au sol en se repliant sur elles-mêmes. Elles gardent néanmoins un aspect pelucheux. Ce poussin d'engoulevent noirâtre fraîchement éclos copie à la perfection l'aspect de cette mousse. Les engoulevents noirâtres ne construisent pas de nid. Ils pondent à même le sol, sur un terrain jonché de gravillons, feuilles sèches et brindilles de tout calibre. Le petit, mousse parmi les autres éléments végétaux, passe parfaitement inaperçu, tandis que le parent, dévoué et prévenant, volette devant l'intrus pour l'écarter de son poussin.
Je n'ai fait aucune misère à ce pioupiou, juste deux photos volées, à distance respectueuse. Les photos sont largement recadrées.
Y'a pas de miracle
Des traces anciennes et plus récentes se chevauchent : il est passé puis repassé, au petit matin sans doute ou dans la nuit, pour les plus fraîches.
Photos 300mm et smartphone
Le coin est très régulièrement pratiqué : on voit bien au sable foulé de nombreuses traces de passage.
Cela faisait bien 6 ans que je n'étais pas revenue sur cette piste blanche. J'y passais déjà rarement, mais presqu'à tous les coups j'y trouvais des traces de jaguar ou de puma. Pas de surprise : quand la zone est ultra sécurisée et surveillée, que les gens, mais surtout les chasseurs, n'y ont que difficilement accès, la vie reprend ses droits et, redevenue souveraine, n'a besoin de personne, et les super-prédateurs d'aucun plan de sauvegarde.
3h à l'ombre
2 podocnémides de Cayenne passent en pleine eau, portées par le courant de marée montante. Elles laissent affleurer leurs yeux et leurs narines. Discrètes, elles semblent des feuilles, ou des bouts de bois.
J'admire ici, plus que n'importe où ailleurs, ces adaptations qui donnent l'occasion d'exister sans être remarqué. La discrétion, première des vertus ?
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Stéphanie pilote comme une cheffe.