Février est en Guyane, LE mois où "explosent" les
Février est en Guyane, LE mois où "explosent" les Habenaria trifida. C'est la plus commune des espèces, qu'on trouve aussi en colonies sur les bords de route. Comme toutes les orchidées terrestres savanicoles guyanaises dépourvues de pseudobulbes, les Habenaria ne sortent de terre que quelques semaines par an, pour la reproduction. Le reste du temps, elles sont en dormance, et ne subsistent alors plus d'elles que leurs racines sous terre.
+ Caiman crocodilus
La famille des Rubiacées est extrêmement riche et variée. En Guyane, les principaux genres représentés sont les Isertia, Palicourea (très colorés) et Psychotria (aux fleurs blanches). Les Rubiacées se reconnaissent aussi à leurs feuilles à l'aspect vernissé ou à leurs fruits (baies ou drupes...) généralement très colorés aussi, en bleu vif ou mauve pour certaines espèces. Dans les jardins, alors que nos espèces autochtones sont sublimes, on trouve fréquemment Ixora coccinea (introduite), surnommée en créole "buisson ardent". A ne surtout pas associer aux citronniers ou aux hibiscus, sous peine de voir l'ensemble envahi par les cochenilles et la fumagine.
+ Zygodontomis brevicauda, de nuit.
Spathoglottis plicata - "Orchidée coco"
Spathoglottis plicata est une orchidée originaire d'Asie du sud-est (Malaisie, Philippines...). Très florifère toute l'année, elle est aujourd'hui naturalisée sur toute l'Océanie. Elle doit son surnom à ses feuilles pointues et plissées le long des nervures principales et qui évoquent la première feuille à pointer hors de la noix de coco, et dont le limbe n'est pas encore effrangé.
A Tahiti, elle colonise les flancs de montagne, le bord des sentiers, et se plaît au milieu des fougères héliophiles, dans un humus aéré.
Mais ça m'a fait drôle de la trouver sur Petit-Saut, en zone ouverte, évidemment.
Il se vend de nombreuses variétés horticoles en Guyane. Mais ce pied-là est la forme botanique (qu'on trouve aussi à la vente, bien entendu, mais moins fréquemment).
Partout, l'homme laisse son empreinte.
Norantea guianensis - Oriflammes
Un vieux projet pour moi-même : "Illustrer
Un vieux projet pour moi-même : "Illustrer convenablement les espèces du quotidien" va enfin pouvoir se concrétiser. Grâce à du matériel performant, précis et adapté. Et je renouvelle mes remerciements à Roland, pour ses excellents conseils :) J'espère pouvoir me régaler enfin, loin des objos trop courts et qui patinent.
Jeunes anis à bec lisse
Une sarcelle à ailes bleues
Tamron 150-600mm
Sturnelles militaires, tyrans, caracaras à tête jaune... à nous ! ;)
L'alarme des amazones comme les goélands à la criée. Un instant transportée sur le port du Croisic.
Un Spilotes pullatus et sa curieuse parade d'intimidation : faire vibrer sa queue, presque la claquer au sol, avant de s'échapper.
3 fois rien
Les criquots adjacents à la crique Balata :
Les criquots adjacents à la crique Balata :
Hyphessobrycon borealis & Moenkhausia collettii
Mon 1er onoré agami - Agamia agami, là :
Une sorte de canal bien rectiligne, parallèle à la crique principale, qui se vide à marée basse :
On a entendu les grondements du tir de Soyouz.
Un retour par marée basse en 2h, toujours aussi sportif : les chablis sur lesquels on passait à l'élan, parfois en force à l'aller doivent maintenant être franchis en déhalant le canoë par-dessus les troncs mis au jour : trop bas pour qu'on puisse passer dessous, mais assez hauts pour qu'on en ait plein les bras à force de tractions. Et il y en a vraiment beaucoup. Et des tout frais. Le courant dans le uc, qui n'aide pas à la manoeuvre, et un canoë qui se prend parfois pour une boule de flipper quand il cogne des pointes invisibles sous l'eau. Heureusement, Stéphanie agile et totalement opérationnelle, qui assure et prend des initiatives ! Cascadeuse et aventurière :)
Pas de photos des passages périlleux, je n'en ai pas le loisir ;)
Maho noir. Un arbre qui défolie pour laisser
"Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux, Regardez-les s'envoler, c'est beau..." - Une goutte d'eau dans la mer ?
Une hardie petite tortue charbonnière égarée dans notre jardin. On lui a offert la liberté en savane. Celle-là c'est une dégourdie ! On lui souhaite longue vie.
Stéphanie l'aurait bien gardée...
Les tortues charbonnières Chelonoidis carbonarius se font de plus en plus rares. Elles sont victimes de la chasse et des prélèvements pour en faire des "animaux de compagnie". Ce sont pourtant des bestioles qui, pour être heureuses ont besoin d'énormément d'espace, de zones où elles pourront se chauffer mais aussi de coins abrités du soleil et dans lesquels elles pourront creuser, d'une bauge pour boire et se rafraîchir, et d'une nourriture très variée. Choses élémentaires et nécessaires qu'aucun prétendu ami des bêtes / amoureux des animaux ne leur offre jamais. En clair, elles ne sont bien que libres et c'est leur raison d'être, comme tout autre animal sauvage.
Si on laissait la parole aux tortues captives, elles nous diraient :
"J'étais si heureuse dans la foule / la foule verte de la forêt / avec la peur de me perdre / et la crainte de me retrouver."
Jacques Prévert "Arbres", Histoires
Cf. Arrêté du 19 novembre 2020 Art. 2