Ciel de Case

Ancrage parfait.

Posture d'attente "active" ou l'agachon (technique propre aux chasseurs sous-marins) du boa émeraude.

Dérangé, il a grimpé en hauteur.

Le deuxième, tout aussi bien arrimé, et lui aussi embusqué. Il s'est mis en mouvement dès qu'il a été éclairé.

A conditions exceptionnelles, rencontres exceptionnelles ? Les 2-3 jours un peu humides au milieu de mois archi secs les ont sans doute encouragés à se mettre en chasse.

Non pas 1, mais 2 boas canins ! Le premier vu à 23h15, quitté à 23h25, le second vu à 23h39. Etaient donc séparés d'environ 2,5km. Pas vraiment accessibles : le premier, probablement un (jeune) adulte d'environ 80cm, bien qu'à hauteur d'yeux dans les lianes, surplombait un fossé.  Le second un peu plus grand, était plus haut et au pied de son arbre, des buissons de Mélastomatacées. Avec un scan d'un seul bord de route, côté conducteur.

Ce qui fait 3 boas canins vus depuis fin septembre dans ce secteur.

+ Micrurus surinamensis subadulte

Mes lianes favorites. Ici ce sont les calices, les fleurs sont tombées.

Merci à Olivier Gaubert pour le nom d'espèce ! (et la correction de bractées à calices et sépales !)

Et les piles du flash à plat, changées après quelques photos aléatoires et que le flash ne se déclenche plus.

Avec le premier boa émeraude, ce sont les batteries de la frontale et celles du boîtier de l'appareil photo qu'il faudra remplacer. Toujours au bon moment, et toujours la crainte d'être trop courte en autonomie. Et puis il vaut mieux épuiser les batteries que de les remplacer trop tôt et de les recharger encore à moitié pleines.

Et pour le fond sonore Trachycephalus hadroceps et Pristimantis chiastonotus.

Avec une question pratique, est-ce que le répulsif des P. phtisica peut servir d'anti-moustiques ? :D

Le jour décline, les oiseaux s'installent pour la nuit.

Devant chez moi.

C'est à ça que j'aspire depuis toujours : juste à faire "clic", et dans la boîte. Bon, j'ai oublié les doigts du blongios parce que pas prête : il a brutalement allongé le cou, pas longtemps, et j'ai loupé l'acmé de l'étirement. On fera mieux la prochaine fois ;) Vive la photo de jour pas contraignante. Vive le bon matos éprouvé.

Et la faune n'est pas non plus trop dérangée, il n'a pas changé de perchoir :)

Et les carouges à capuchon.

Avec Emma et Nico

Les périodes de sécheresse sont favorables à l'observation des mammifères, et principalement des mammifères omnivores, qui mangent tout au long de la journée (tamarins, saïmiris ou coatis) et se déplacent donc beaucoup en quête de sources de nourriture variées. Ici une troupe de saïmiris qui a choisi de traverser sur les fils électriques. "Choisi" car ils étaient dans des broussailles basses et se sont hissés aux poteaux afin de traverser en prenant le moins de risques possibles. Ils ont leurs parcours bien établis.

Merci à Jano pour ses excellents conseils ;)

Prochaine étape : apprendre le post-traitement.

La protection des petits est l'affaire de tous dans cette communauté qui s'agrandit d'année en année.