Souvenir : Toute première rencontre avec un Crotalus durissus - Grâce à l'amitié de Max Bird :)
Je dois beaucoup à Max : c'est lui qui à mon arrivée, par son blog :
Bienvenue en Guyane Française ! Je suis depuis toujours passionné par la forêt d'Amazonie et j'ai pu réaliser mon rêve il y a 3 ans, quand je suis venu vivre à Kourou pour le travail de mon père. Aujourd'hui j'ai 18 ans, mes parents sont rentrés en France, mais pas moi !
https://lepaparazzo.skyrock.com
m'a fait appréhender la grande richesse de la biodiversité guyanaise. A l'époque, les poissons pélagiques et récifaux m'accaparaient toujours l'esprit. J'avais du mal à me résigner à l'idée que la faune terrestre n'est pas aussi accessible que la faune aquatique, et je rentrais systématiquement déçue et frustrée de mes balades. Max m'a fait comprendre que seules l'observation patiente et la persévérance, l'expérience aussi, paient. C'est aussi Max qui m'a fait découvrir certains des spots ornitho. C'est lui qui m'a enseigné les fondamentaux de la technique photo. Ensemble on a fait des rencontres marquantes. Et surtout et par-dessus tout ça, il m'a sauvée de la morsure d'un grage bien remonté. Sans son aide, je serais peut-être unijambiste aujourd'hui ;)
Une soirée "drap" orchestrée par Jérémie Lapèze, alias "Jérémie des Membracides"
Ambiance : Des arbres aux fûts élevés. La pluie et les traînes du vol des insectes.
Deux Membracides, ces insectes que Jérémie étudie. La guêpe de taille moyenne donne l'échelle ! Remarquable diversité des apparences chez les Membracides. Et une espèce étonnante, parmi toutes les autres, avec ces excroissances acérées comme une ramure de cerf.
A chaque période de la nuit ses familles, mais les observations sont aussi largement tributaires des conditions météo (humidité, température...) et des saisons, et, évidemment, du lieu choisi.
Une diversité absolument insensée.
+ Alesa beneluzi
Private joke : Ce n'était pas pour les ouya-ouya :)
Kaw en saison des pluies
Odeurs sur les layons
Affûtées en journée, aiguisées et rêches de soleil. Vibrantes et nettes.
Odeurs de nuit, odeur de brume, douces et mouillées.
Dans un chablis tout frais, amertume des branches brisées comme des os, déchirées comme des muscles. Odeur qui heurte, odeur fétide du tronc qui souffre.
Odeurs de mare croupissante, chargées comme une haleine.
Odeur fade et triste, cafardeuse du fleuve et de sa vase, qui monte en vapeurs durant le balancement des marées. Et l’eau épaisse et sombre, figée, insensible et comme morte.
Odeur musquée, piquante ou astringente, fraîche, aigrelette des feuillages secoués et froissés, détrempés de pluie.
Lourde odeur de miel ou de pommade des fleurs de canopée.
Riche et fauve odeur bouchonnée d’humus. Odeur accueillante d’eau vive.
Odeurs spectrales qui refluent.
Assaillantes odeurs d’avertissement et de péril.
Mais par-dessus toutes celles-là, souveraine, l’odeur agreste de la latérite réverbérée de soleil.