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Ciel de Case

1 août 2020

Je ne peux sortir qu'aux heures chaudes, moins

Je ne peux sortir qu'aux heures chaudes, moins propices aux obs'. Au moins, je croise peu de monde. Aujourd'hui la nuque raide et les bras et les épaules ankylosés par 3 jours pleins de manutention de poutres et tôles.

Un couple de trogons à queue blanche. J'ai été alertée par les appels discrets mais continus du mâle.

Trogon viridis

Trogon viridis

Trogon viridis

Trogon viridis

Trogon viridis

Puis j'entends les feuilles mortes crisser. Je pense à une tortue, m'accroupis, et je finis par distinguer au milieu des "ronces" la tête d'un téju, je lève l'appareil, il se glisse dans son terrier.

Un peu plus tard sur un autre sentier, j'entends de nouveau crisser les feuilles mortes. Tinamou qui gratte le sol ? Téju ? Tortue ? Non, c'est un tamanoir, que j'ai eu bien du mal à trouver. Les photos ne permettent pas de comprendre, mais il fait très sombre en réalité. Le tamanoir avec sa robe foncée est parfaitement camouflé, il ne se repère qu'en ombre chinoise. C'est un tout petit "format". Je vais passer un quart d'heure en sa compagnie, essayant par tous les moyens de le photographier au mieux, tentant d'anticiper ses déplacements, de m'avancer pour l'attendre sur des zones moins encombrées. Je dois me baisser pour y voir quelque chose. Peine perdue. Il est plus malin que moi, et j'aurais peut-être dû enfiler un t-shirt plus discret que le bleu électrique. Le bruit de l'autofocus l'alerte et le fait changer de direction. C'est plus simple en savane ! Un moment il avance droit sur moi, je m'écarte en renonçant à la photo car je ne tiens pas à revivre une charge.  Et puis je me décide enfin à le laisser tranquille.

J'entends souvent ce genre de crissements, que j'attribue à un téju ou un oiseau, et je n'y prête pas plus garde, toujours un peu pressée par le temps. Il y a des chances que j'aie laissé passer des occasions de voir ce tamanoir.

Myrmecophaga tridactyla

Myrmecophaga tridactyla

3mn plus tard une tortue charbonnière qui remonte la pente. Pas très grosse, elle a un curieux profil.

Chelonoidis carbonaria

Chelonoidis carbonaria

Ensuite ce serpent qui s'immobilise sur le sentier, avant de se gonfler et de me fausser compagnie quand je m'accroupis.

Chironius fuscus

Chironius fuscus

Le tout au 150-600mm

Puis les saïmiris, accompagnés d'un toucan ariel qui se faufile dans les branches avec cette aisance qui me scotche à chaque fois.

Et puis au retour, un moment passé avec un tityre gris mâle installé dans un palmier maripa.

Des balades comme celle-ci, j'en veux bien au quotidien ;)

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1 août 2020

Le pêcheur des battures Les eaux lisses de marée

Plage des Bois flottés

Plage des Bois flottés

Plage des Bois flottés

Plage des Bois flottés

Le pêcheur des battures

Plage des Bois flottés

Les eaux lisses de marée basse

Plage des Bois flottés

Plage des Bois flottés

30 juillet 2020

Plage des Bois flottés

Plage des Bois flottés

Plage des Bois flottés

Plage des Bois flottés

Plage des Bois flottés

Plage des Bois flottés

28 juillet 2020

La proxi permise par le 600. Au 150 - 600mm. 1ère

Galbula galbula - mâle

 La proxi permise par le 600.

Veniliornis cassini - femelle

Au 150 - 600mm. 1ère rencontre avec le pic de Cassin. Une femelle. Toujours en activité et affairés les pics, mais ils n'oublient pas de glisser un petit coup d'oeil ;)

Phenakospermum guyannense

Les infrutescences du balourou

27 juillet 2020

Kapok : Anémochorie : Graines dispersées par le vent

Ceiba pentandra

Sous un ciel orageux

Ceiba pentandra

Ceiba pentandra

Ceiba pentandra

L'enveloppe déhiscente s'est détachée, la bourre s'est envolée, il ne reste que la structure interne à 5 branches qui retenait le kapok.

Ceiba pentandra

Test du 150 - 600 de Tamron. Les bourgeons des feuilles.

Ceiba pentandra

On peut voir les graines noires toutes rondes sous les flocons pelucheux.

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Le 3 juillet, les "fruits" - capsules (?) de ce même arbre donnaient ça :

Ceiba pentandra

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25 juillet 2020

Tricarde, et tant pis

Pionus fuscus

Les yeux si intelligents et doux des perroquets.

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A 14h30 : 5 pakiras - Pecari tajacu - Pécaris à collier blanc ! Ca commence par un départ en trombe des deux individus de tête, bien avant que je ne sois sur eux ou que je puisse les distinguer. Une observation brève, mais ils s'arrêtent. L'un des deux en tête s'est un instant tourné vers les 3 retardataires. Il était de profil, a redressé un peu la tête et m'a regardé de son oeil vif, et sans beaucoup d'aménité. Je n'ai vu distinctement que celui-là,  les autres sont passés comme des ombres. Ils sont tous partis en grognant ou grondant quand j'ai pointé l'appareil photo sur eux. Je craignais un peu que l'un d'eux n'ait l'idée de me charger, ce qui ne leur a sans doute pas traversé l'esprit, mais je prévoyais déjà de grimper dans le chablis le plus proche. Pas de photo aussi à cause du sous-bois trop encombré de lianes et des feuilles sèches et pendantes de balourous, mais mes rétines ont imprimé un souvenir inaltérable, et c'est déjà énorme.

Le pakira est un beau modèle de cochon : petit, ramassé, petite tête expressive, racée, croupe bien ronde, ensemble énergique et vigoureux. Poil gris anthracite brillant.

J'avais déjà Tayassu pecari, croisé en 2013, mais très heureuse d'ajouter cette nouvelle espèce à ma liste Mammifères ! :) eux, ils me plaisent beaucoup ! mes deux arrière-grands-pères garde-chasse auraient eu sans doute bien des histoires à me raconter sur Sus scrofa en forêt rennaise et ardennaise. Et Phacochoerus africanus fait partie de mon Panthéon animalier depuis l'enfance.

 

Quelques termes employés pour désigner le sanglier et son comportement :

Le "gibier noir", la "bête noire", "la bête mordante", le "bellâtre", la "bête rousse", la "bête rayée" - et tous les autres termes relatifs à l'âge des mâles, les "mirettes" sont les yeux, le "boutoir", les "broches, dagues, crochets", les "onglons", les "pinces", la "bauge", la "souille", le "chaudron", la "reposée", la "coulée", "draille", ou "goule", "frouiller", "frougner", "grommeler" : verbes désignant les sons émis dans la gorge, le "rouf" émis pour un départ en trombe, "fouger", "nasiller", "vermiller" : action de fouiller la terre... Le vocabulaire est très riche et précis ou imagé, il témoigne d'observations séculaires, millénaires et des connaissances empiriques des chasseurs côtoyant l'animal depuis que le monde est monde.

24 juillet 2020

"The place to be"

Lipaugus_vociferans

(Piauhau hurleur / Oiseau sentinelle / Paypayo) - avec, sur la fin en arrière-plan, le "tétéma-coq-de bois".

Lipaugus vociferans

Et puis vus : pics mordorés (le couple), motmots houtouc, manakin à tête d'or, cotinga ouette (mâle), guit-guit céruléen, sucrier à ventre jaune, guit-guit émeraude, manakins à front blanc, dryade à queue fourchue mâle...

Nyctipolus nigescens

Marrants avec leurs narines tubulaires ;)

Orthemis biolleyi - femelle

La veille au soir, mon premier meunier : Thysania agrippina.

Une sortie avec Roland, que je remercie pour ses conseils et ses enseignements ;)

22 juillet 2020

Du jour - Qualité smartphone

Plage des Bois flottés

Ca me fait penser aux écheveaux de fils sur une machine à tisser.

Plage des Bois flottés

Une trentaine d'ibis rouges et plus de 600 mouettes atricilles en vol.

Plage des Bois flottés

Rappelle l'écorce de bouleau.

Hoplosternum littorale - Atipa

21 juillet 2020

Au golf

Iguana iguana - subadulte

La surexposition est choisie.

Saimiri sciureus - femelle

Petit mâle qui siffle à l'attention de son groupe déjà passé de l'autre côté du sentier, et qui néglige de lui répondre. Il en restait 3 avec lui.

 

Par la force des choses, les iguanes et les saïmiris seront les bestioles que j'aurai le plus souvent côtoyées cette année.

Une jolie obs' qu'il faut que je garde en mémoire : en juin dernier, de violents coups de vent ont abattu de grands arbres, et il y a de nombreux chablis sur les sentiers du golf. Je marche un moment sur le green lorsque j'aperçois au loin dans l'herbe haute quelques saïmiris qui semblent être à la chasse aux criquets. Et puis la pluie se met à tomber, je rentre sous le couvert des arbres et la troupe des petits singes se rassemble et passe au-dessus de ma tête. J'en ai compté 29, mais ils étaient plus nombreux. Au milieu du défilé, un jeune, curieux et pas impressionné, s'arrête dans la voûte végétale, pour prendre le temps de m'observer. C'est alors que sa mère rebrousse chemin pour le récupérer, le pose d'autorité sur ses reins, et repart prestement retrouver la tête du groupe. Joli moment d'émotion.

20 juillet 2020

Le smartphone pour grand-angle. Comme souvent,

Plage des Bois flottés

Le smartphone pour grand-angle. Comme souvent, au-dessus, un second arc-en-ciel, ténu.

Plage des Bois flottés

Covid 19 - Quartier de l'Anse

A la maison de quartier de l'Anse

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Ciel de Case
  • Après Bleu Banane. Carnet de terrain alimenté au gré de mes rencontres en Guyane française. Puissent la Terre et sa biodiversité survivre à notre folie. Bien qu'elles ne soient pas signées, toutes les photos présentées sur ce blog sont ma propriété.
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